TRES TOT THEATRE
MEDIATHEQUE QUAI DES ARTS, RUMILLY
LA FEDERATION – CIE PHILIPPE DELAIGUE
Conférence à la presse et à la profession le 20 mars
Entretien avec Nathalie Papin
Participations à venir – AUVERGNE-RHONE-ALPES
Autres participations annoncées – La Réunion
Le 1er juin 2018, dans 6 mois déjà !
Des images du 1er juin 2017
Autres participations à venir – Provence-Alpes-Côte d’Azur

TRES TOT THEATRE

Type de projet : Lecture(s), Mise(s) en scène / en espace, Rendez-vous à l’Ecri-Tôt, le centre de ressources des écritures théâtrales pour la jeunesse.

Projet : Présentation des coups de coeur des classes participant au projet THEA (auteur associé : Philippe GAUTHIER).

  • A partir de 17h, L’Écri-tôt (le centre de ressources des écritures théâtrales pour la jeunesse) ouvre ses portes pour des temps de rencontres, échanges et lectures partagées avec le public.
  • A 18h : Présentation du travail réalisé par les élèves du Conservatoire d’art dramatique de Quimper (le CMAD) à partir des textes de l’auteur Marc Antoine CYR, auteur franco-québécois en résidence d’écriture à Très Tôt Théâtre pour son texte « Mille ans ». Une pièce écrite pour 2 comédiens commandée à l’auteur par Laurance Henry (Cie AK Entrepôt) pour le jeune public à partir de 6 ans et qui sera présentée au prochain festival Théâtre A Tout Age.

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LA FEDERATION – CIE PHILIPPE DELAIGUE

Type d’événement : Mise(s) en scène / en espace

 Projet : Dans le cadre du 1er juin organisé par le Réseau Roulez Jeunesse au TNG (Lyon), présentation d’une pièce courte : LE MUR, écrite pour deux clowns, issue des Petites Mythologies imaginées dans le sillon de Tirésias par Philippe Delaigue, et qui propose une version contemporaine du mythe de Pyrame et Thisbé à destination des adolescents. Continuer la lecture de « LA FEDERATION – CIE PHILIPPE DELAIGUE »

Conférence à la presse et à la profession le 20 mars

Lancement de l'édition 2018 - Les auteur/e/s et les professionnel/le/s du livre prennent la parole

Le 20 mars prochain, à l'occasion de la Journée mondiale du Théâtre pour l'Enfance, une conférence à la presse et à la profession lancera officiellement la quatrième édition du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse.  

Ce rendez-vous est ouvert à toutes celles et ceux qui oeuvrent et travaillent en lien avec le livre jeunesse : éditeur/trice/s, libraires, bibliothécaires, artistes, médiateur/trice/s, enseignant/e/s... et bien sûr les auteurs et les autrices !

A cette occasion, plusieurs d'entre eux seront présents autour de Nathalie Papin, pour échanger et présenter leurs pratiques, en lien avec des professionnels du livre. Ensemble, ils apporteront leurs regards croisés sur les enjeux de leurs métiers et les liens qui se tissent entre les différents maillons de cette chaine du livre, mais aussi avec les comités de lecture, les théâtres, les écoles etc. pour faire vivre et circuler les textes de théâtre jeunesse.

Avec  :
Nathalie Papin, autrice associée du 1er juin 2018,
Laurence Balluais (Médiathèque de Saint-Nazaire), Pierre Banos (Editions Théâtrales), Antonio Carmona (auteur), Elisabeth Crusson (Théâtre Athénor), Philippe Gauthier (auteur), Gaëlle Partouche (Librairie les Modernes), Brigitte Smadja, (L'Ecole des Loisirs).

Modération : Estelle Derquenne et Geneviève Lefaure.

Mardi 20 mars de 10h à 13h - Maison des Auteurs / SACD.
7 rue Ballu - 75009 Paris

Inscriptions : cliquer ICI.

Télécharger le programme en cliquant sur CE LIEN.

Entretien avec Nathalie Papin

Entretien avec Nathalie Papin, “marraine” de l’édition 2018 du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse.

Autrice référente dans le domaine des écritures théâtrales jeunesse, tu as accepté cette année d’être la marraine de l’édition 2018 du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse. Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à accepter cette mission et que représente pour toi le 1er juin ?

J’ai une croyance tenace en ce que l’écriture théâtrale jeunesse génère de puissance d’inspiration, d’obligation de vérité de soi, de plongées vertigineuses, de rebond joyeux, ou, quand il n’y en a pas, est capable de créer un édifice d’enfance pour s’y ressourcer toute sa vie.
L’enfance n’a pas un début et une fin, elle se refait incessamment à chaque expérience de vie.
Elle est inépuisable quand l’écriture s’en mêle.
Elle est impitoyable quand le théâtre s’en mêle et renforce cette parole qui se refait à chaque fois.
J’ai accepté cette mission par reconnaissance, à tout ceux qui soutiennent, portent, nourrissent cette ambition. Et parce que j’aime être en lien avec les intelligences des enfants et le partager.
Il se trouve que ça a lieu par l’écriture théâtrale.
Alors évidemment, c’est une mission que je prends au sérieux comme un enfant.

Mais pourquoi Le livre ? Le livre de théâtre ? Pourquoi ?

Réponse à un enfant insistant :

C’est un passe-partout du théâtre.
Un passe-partout est une clef qui te permet d’ouvrir toutes les portes du théâtre.
Tu le sors de ta poche, tu le lis, tu pousses trois tables, tu tires les rideaux et voilà le théâtre est là.
Tu peux le recevoir par la poste ou l’envoyer à quelqu’un.
Un jour, tu as des nouvelles d’une pièce qui a atterri tu ne sais pas comment en Nouvelle-Calédonie ou en Haïti. Et ça se joue dans la brousse.
Parfois, je dis aux enfants que mes pièces sont meilleures que moi.
Je leur dis que si je pensais le contraire, j’arriverais avant mes livres. Alors qu’en général, j’arrive après.
Et puis, un livre de théâtre peut rester dans la bibliothèque d’un metteur en scène pendant dix ans.
C’est fait pour ça. Ça attend pour toi, ces livres-là et pendant ce temps tu en lis ou en tu écris d’autres.
Dans ma bibliothèque, j’en ai plein.
Je ne peux pas ne pas lire le théâtre des autres.
J’ai besoin de savoir comment les autres mettent en parole le monde.
Je ne peux pas aller souvent à Moscou ou à Lisbonne ou ailleurs alors je lis le théâtre des auteurs russes et portugais et autres. Tout ces gens qui traduisent, il faut bien qu’ils aient des livres entre les mains !
Même à Lille, je ne peux pas toujours faire trois heures de train pour aller voir la mise en scène qu’un écrivain de théâtre jeunesse que je ne connais pas a écrit et dont on parle beaucoup.
Alors, je le lis.
Si je peux aller à Moscou ou à Lisbonne ou à Lille voir une pièce de théâtre et que j’ai vraiment aimé je peux revenir avec le livre pour le relire et le lire à d’autres. Et s’il n’y a pas de textes, il y a des écrits autour de cette pièce.
Bien sûr, il y a les vidéos et internet.
Même avec cela, on finit toujours par écrire avant ou après la scène.
J’en achète. J’aime bien. Je me dis que celui ou celle qui a écrit cette pièce va gagner 70 centimes. C’est vraiment peu.
Alors, j’en achète pas mal. J’en ai plusieurs centaines dans ma bibliothèque.
Et, l’éditeur et l’auteur doivent réfléchir à une augmentation des ventes.
Parfois, ça marche. Tu arrives à 50 000 ou 60 000 exemplaires. Parfois plus.

J’ai trois étagères pour le théâtre contemporain jeunesse : devant moi (face à mon bureau) sur le mur de gauche qui donne sur le jardin.
Certains livres de théâtre, les classiques, sont dans mon dos quand j’écris et j’aime bien.
Les morts sont aussi dans mon dos, Maeterlinck, Artaud, Lagarce etc.
Même ceux qui ont fait du théâtre sans mots ont fait des livres : je les ai, Jo Ann Endicott, Kantor, etc.
Les contemporains sont devant moi, sur le côté.
Shakespeare est derrière mais au milieu.
J’en relis certains souvent, comme Je m’appelle Non de Liliane Atlan.
Le théâtre jeunesse n’est jamais dans mon dos, quoiqu’il arrive.
Tout ceci, s’appelle un répertoire. Un répertoire est fait pour en créer d’autres.

Si tu n’as que ta tête pour faire du théâtre parce que tu es seul, tu es loin d’une ville ou si tu habites une ville et que personne autour de toi ne connait de théâtre, tu peux juste ouvrir le livre, et un jour tu entreras dans un théâtre.
Si un livre de théâtre pouvait parler, il dirait que ce qu’il préfère c’est : être raturé, annoté, élimé, à force d’avoir été travaillé, jeté sur la scène.
Et quand il est oublié, dans une loge, au fond d’une poche… et que ses mots sont articulés de telle manière qu’il a l’impression de les découvrir : c’est bon, il a fini son travail.
Il y a des gens qui font du théâtre sans les livres de théâtre bien sûr et même parfois sans les livres du tout ou avec d’autres livres comme des essais sur l’architecture.
Ils lisent autre chose.
Et ça va très bien.

Si Duras avait écrit Pluie d’été en 2018, il serait publié dans une collection jeunesse.
Ce livre est dans une étagère spéciale. L’étagère Duras.

Qu’est-ce qui pourrait pour toi aujourd’hui contribuer à une meilleure (re)connaissance des textes de théâtre jeunesse ? Et si tu avais un vœu en la matière, quel serait-il ?

Continuer.
Faire ce que nous faisons là. Et aller encore plus loin.
Garder aussi ce défi vertigineux de s’adresser à l’enfance sans réserve avec une exigence toujours renouvelée.
Et continuer à produire des œuvres époustouflantes, dérangeantes, pas trop sages, un peu sages, prodigieuses, étonnantes, éblouissantes de poésie et recommencer…

Et si j’avais un seul vœu, ce serait de voir un jour, je l’ai déjà dit, des productions qui dépasseraient en temps et en espace ce que nous voyons déjà pour la jeunesse.
Par exemple, et ce n’est qu’un exemple symbolique, une œuvre jeunesse dans la Cour d’honneur du Palais des papes à Avignon.

Un défi supplémentaire donné à cette cour qui n’a pas encore tout vu.


Photo : La petite fabrique

Le 1er juin 2018, dans 6 mois déjà !

Alors que nous parviennent déjà les premières informations sur les événements en préparation pour cette grande fête des mots, voici quelques nouvelles de la coordination générale de la manifestation :

 

Bilan de l'édition 2017

Vous trouverez le bilan détaillé du 1er juin 2017 en cliquant sur ce lien.
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à sa réalisation ! Ce bilan permet de rendre compte du dynamisme et de l'inventivité des multiples événements mis en place ce jour-là, reflet de l'engagement des un/e/s et des autres tout au long de l'année.

Autrice associée et ligne directrice 2018

Après Philippe Dorin, Dominique Paquet et Sylvain Levey, Nathalie Papin a été choisie par le comité d’organisation du 1er juin pour donner sa couleur à la quatrième édition du 1er juin.
Elle propose de mettre en valeur cette année le livre de théâtre, un livre tout à la fois matériel (le papier) et immatériel (l’œuvre qu’il porte), un livre qui s'échange, qui circule, qui prend vie et corps.
Lu, mis en bouche, celui-ci peut faire l'objet d'une exposition (de livres annotés, cornés, usés par exemple), être détourné en objet scénographique, figurer à la table d'un libraire, s'échanger... A vous d'imaginer la place qui lui sera donnée le jour J !

Mettre en lumière l'ensemble de la chaîne du livre

L'un des objectifs de cet axe fort est de développer la manifestation au niveau des médiathèques et librairies, de faire vivre les fonds de livres (médiathèques, centres de ressource, bibliothèque de l'école, librairies etc.), et de valoriser l'ensemble des métiers du livre et de la lecture. Artistes, médiateurs, enseignants, auteurs, libraires, etc. faites connaître la manifestation autour de vous !

Participer à l'édition 2018

Le formulaire est désormais en ligne pour annoncer sa participation au 1er juin 2018 : merci de faire remonter dès maintenant les informations dont vous disposez sur votre futur 1er juin, pour que nous puissions commencer à communiquer sur les événements à venir. Rendez-vous sur la page PARTICIPER !

Communiquer sur le 1er juin

En plus de la carte postale du 1er juin, une plaquette de présentation de la manifestation a été réalisée, pour permettre aux un/e/s et aux autres de communiquer sur le projet auprès des partenaires potentiels et des tutelles.
Pour recevoir des exemplaires papier de la carte et/ou de la plaquette : cliquer ici.

D'autres chantiers sont en cours : une banque d'idées pour le 1er juin, une conférence de presse en présence des auteur/trice/s de théâtre jeunesse le 20 mars, des rendez-vous avec les ministères de la Culture et de l'Education Nationale, ... A suivre !

Très bon début d'année 2018 à vous et au plaisir de construire ensemble cette quatrième édition du 1er juin !

Des images du 1er juin 2017

En attendant le bilan du 1er juin 2017, un aperçu des multiples événements qui ont eu lieu à Villeurbanne, Herbignac, Bourges, Paris, Brest, Mâcon, Charleville-Mézières, Toulouse, Lille, Quimper, Rueil, Laval, Le Bugue, rennes, Montréal, Wasquehal, Agen, Saint-Pétersbourg, Korba, Bercy, Bordeaux, Digne-les-Bains, Vitry-sur-Seine....

Merci à tou/te/s les participant/e/s et vivement l'édition 2018 !